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4 questions à Stéphane Clément, Président du groupe TENEXA

Parole de dirigeant

 

La parole est à Stéphane Clément, Président du groupe TENEXA
(ex groupe INFODIS)

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1. Quel est le métier du groupe TENEXA ?

« Le groupe TENEXA est une ESN qui propose un continuum de services de cybersécurité, infogérance IT et cloud, avec une couverture complète du DataCenter jusqu’à l’utilisateur final.

Depuis sa création en 1985, TENEXA regroupe plusieurs filiales, intégrées à la suite de différentes acquisitions, chacune experte dans un domaine spécifique du marché : Infodis IT (ingénierie réseau), Atexweb (ingénierie prod), IT-tude (infogérance) et Prolival (cloud souverain, cybersécurité et infogérance applicative)

Aujourd’hui, 60 % de notre activité sont assurés en mode infogérance, 20 % sont consacrés aux projets d’ingénierie, intégration, déploiement et migration et 20 % sont consacrés à l’assistance technique.

Sur l’ensemble de nos services, 65 % sont dédiés aux infrastructures et 35 % aux services pour les utilisateurs finaux.

Nous sommes franco-français. 98 % de notre activité est réalisée sur le territoire national. Le siège du groupe est à Roissy et nos points de présence, centres de services et agences commerciales sont répartis partout en France (Amiens, Villeneuve d’Ascq, Pessac, Colombes, Aix, Lyon, Lilles, Toulouse, Bordeaux, etc.). Nous avons actuellement 2 points de présence en Europe au service de la France, un centre de services à Barcelone et une base commerciale à Bruxelles.

Nous accompagnons aujourd’hui plus de 600 entreprises, regroupons près de 1 050 collaborateurs et réalisons un chiffre d’affaires de plus de 100 millions d’euros. »

 

2. Quelle est votre stratégie d'acquisition ?

« À court terme, notre stratégie est portée sur l’acquisition de sociétés de cloud régionaux (services cloud, move to cloud, ingénierie infra et cybersécurité), avec un chiffre d’affaires compris entre 5 et 10 millions d’euros et regroupant entre 20 et 80 personnes. L’objectif étant de s’étendre sur des régions où nous ne sommes pas encore (la région Ouest (Bretagne, Normandie, etc.), la région Est (Alsace) et le sud-est (Lyon, PACA)).

En octobre 2024, nous avons reçu le prix de l’Innovation pour notre IA générative, lors de la 7ème édition des Rendez-vous des ESN & ICT, organisé par Numeum et KPMG. Pour le moment, nous allons donc maintenir nos investissements sur cette activité, sans pousser massivement notre stratégie d’acquisition.

Mais pour compléter notre offre et nous permettre de réaliser de nouvelles synergies, nous réfléchissons à acquérir à moyen terme une grosse société, entre 30 et 100 millions d’euros de chiffre d’affaires.

Notre objectif étant de réaliser d’ici 3 ou 4 ans, près de 300 millions de chiffre d’affaires. »

 

3. Quelles sont vos priorités stratégiques à l'horizon 2028 ?

« Nous avons 3 priorités stratégiques à l’horizon 2028 :

  • Intégrer l’IA dans tous nos services tant End-User qu’Infrastructures et continuer les investissements autour de notre offre d’IA souverain. L’objectif étant que les personnes qui utilisent des IA Gen du marché mondial puissent avoir toutes leurs données encapsulées sur notre cloud souverain de façon vectorisée, afin qu’elles ne soient pas conservées dans des moteurs de type Chat GPT.

  • Proposer un portail complet multi cloud de services au plus haut niveau (cloud souverain et cloud public). Et ce avec un Cloud Souverain HORIZON qui sera labélisé SecNum et avec les dernières certifications ISO 27.001 et HDS.

  • Disposer d’une offre alternative pour nos clients sur des infrastructures plus « GREEN » et ce sut tout notre catalogue Cloud, Iaas, et réseaux. »

 

4. Avez-vous une stratégie d'expansion à l'international ?

« Cette année, nos priorités sont encore très orientées France.

Pour l’instant, nous avons fait le choix d’investir davantage dans l’IA, plutôt que dans l’international mais nous nous y intéressons de plus en plus, en particulier aux pays de l’Europe du Sud et au BENELUX. Les pays du Sud de l’Europe parce qu’ils connaissent une vraie croissance et qu’ils ont moins souffert que nous de la crise sur les ESN, et le BENELUX pour son importante activité bancaire. En effet, 28 % de notre activité est bancaire donc nous avons certainement de beaux marchés à couvrir là-bas.

Si on se tourne vers l’international, ça sera surement en 2026 mais on ne s’interdit rien en fonction des opportunités… »

Interview réalisée le 20 janvier 2025