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4 questions à Étienne Besançon, Président et Fondateur du groupe Constellation

Parole de dirigeant

 

La parole est à Étienne Besançon, Président et Fondateur de Constellation, groupe qui accompagne les ETIs françaises dans leur transformation
digitale et environnementale
.

 

1. Quel est le métier du groupe Constellation ?

« Le groupe Constellation accompagne les entreprises dans leur transformation digitale et environnementale.

Afin de servir les ETIs, nous couvons une douzaine de métiers, qui passent par l’intégration assez classique de systèmes réseaux, aux solutions de stockage, la sauvegarde, jusqu’à la stratégie IT, en passant par de l’hébergement, du cloud et infogérance, de la sécurité, du développement applicatif, de la TMA et du conseil classique. Sur la partie environnementale, nous proposons de la formation et du bilan carbone, avec du conseil sur les stratégies de décarbonation.

Notre croissance est structurée sur 2 piliers : la croissance organique et la croissance externe.

Depuis la création de Constellation en 2016, 19 acquisitions ont été réalisées, ce qui constitue environ la moitié du groupe, l’autre moitié ayant été réalisée par de la croissance organique.

Aujourd’hui, nous comptons environ 750 collaborateurs. »

 

2. Quelle est votre stratégie d'acquisition ?

« Nous avons 3 principales stratégies d’acquisition :

  • Une stratégie géographique, pour compléter notre couverture en France

  • Une stratégie de consolidation de marché, notamment sur des domaines ou des technologies où nous sommes assez forts, comme les parties, IBM, Oracle ou Hitachi

  • Une stratégie de développement, pour acquérir des compétences ou métiers que nous n’avions pas jusqu’alors et compléter notre savoir-faire

Parmi les 19 acquisitions réalisées depuis 2016, nous avons acheté une société qui faisait du Cloud Public, car on était plutôt sur du Cloud Privé, nous avons acheté des sociétés qui étaient positionnées sur des segments de marché que l’on n’attaquait pas encore, des sociétés pour compléter notre panier clients avec du plus haut de gamme sur les mêmes types de métiers, et nous avons acheté des sociétés qui étaient présentes à Lyon et dans les Dom Tom.

Nous avons donc acheté différents types d’entités, de toutes tailles, avec ou sans collaborateurs. »


3. Quelles sont vos priorités stratégiques à l'horizon 2028 ?

« D’ici 2028, notre plan est d’assoir notre activité sur la partie Cloud et sécurité, qu’il soit hybride, privé ou public, en impulsant une transformation environnementale. Nous avons donc l’ambition de quintupler notre présence sur le marché et de prendre une position de leader sur cette partie, avec de la croissance externe mais pas seulement. »

 

4. Avez-vous une stratégie d'expansion à l'international ?

« Nous n’avons pas de stratégie d’expansion à l’international.

Aujourd’hui les acteurs sont très éclatés. Il y a assez peu de leaders. On passe assez vite par des acteurs qui réalisent des milliards de CA à des acteurs qui réalisent des dizaines de millions. Je pars donc du principe qu’il y a de la place pour des acteurs intermédiaires plus proche des clients, à l’opposé des grands groupes tels que Atos, IBM, Sopra Steria, etc., et qu’on a encore une vingtaine d’années de consolidation à venir.

D’un point de vue business, le développement à l’international ne présente donc pas d’intérêt majeur, en sachant qu’on double à peu près tous les deux ou trois ans. Le rythme est donc bien suffisant pour ne pas essayer de faire autre chose ailleurs.

En revanche, nous sommes bien présents en Nouvelle-Calédonie et dans les DOM TOM, donc nous couvrons un fuseau horaire aussi large que possible. »

Interview réalisée le 04 mars 2024